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Vous pensez être enceinte, mais ce n’est pas la bonne période pour devenir mère ? Ou tout simplement, vous ne souhaitez pas avoir d’enfant ?

Dans notre article du jour, nous allons tout vous dire que l’interruption volontaire de grossesse, l’avortement qui est encore un sujet tabou en France.

Combien de temps pour avorter ? Comment se passe un avortement ? Jusqu’à quand peut-on avorter ? Nous allons répondre à toutes vos questions. En revanche, nous n’aborderons pas la question de comment avorter naturellement.

En effet, il est nécessaire de se faire aider par un médecin, un gynécologue, et d’une équipe médicale compétente. Sachez que le droit à l’avortement est un droit que toutes les femmes possèdent.

Avortement, tout savoir

Vous pensez être enceinte ? Faites le test !
Après le test : prendre une décision
Est-il trop tard ?
Quels sont les différents types d’avortement ?
Se faire aider psychologiquement, c’est possible
Le prix d’un avortement
Le remboursement de l’avortement
Le prix et le remboursement d’un avortement par une personne mineure
L’avortement en résumé
Quelques liens utiles

Vous pensez être enceinte : faites le test

En effet, avant de songer à l’interruption de grossesse, il est nécessaire de faire un test. Vous pouvez utiliser un test vendu en pharmacie ou dans les grandes surfaces, ou tout simplement prendre rendez-vous chez votre médecin, pour une prescription d’analyse sanguine.

Astuce : vous pouvez réaliser un test de grossesse directement dans un laboratoire d’analyse. Il ne sera pas remboursé, mais ne coûte qu’une dizaine d’euros.

Il mettra en lumière votre taux de Beta HCG, l’hormone de grossesse. Vous êtes enceinte ? Dans ce cas, il est maintenant temps de prendre une décision.

Après le test : prendre une décision

Avorter ou non est une étape difficile dans une vie (qui peut être évitée bien évidemment). Et il ne doit être motivé que par vos propres choix.

Aussi, ne prendre en compte que vos besoins et vos envies du moment. Prendre une telle décision peut parfois être très compliqué, surtout si votre compagnon souhaite devenir père. Vous devez donc entamer une discussion posée, peser le pour et le contre.

En aucun cas vous ne devez vous sentir forcée de garder l’enfant, ou bien d’avorter. Encore une fois, c’est une décision tout à fait personnelle. Vous avez pris votre décision ? Dans ce cas, prenez rendez-vous avec votre médecin, ou alors avec un centre de planification familial, qui pourra vous aider dans vos démarches.

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Tout savoir sur l'avortement

Est-il trop tard ?

Combien de mois pour avorter ? En réalité, votre grossesse ne doit pas excéder les 12 semaines, soit 3 mois. C’est le délai d’avortement en France.

Certaines femmes ne découvrent leur grossesse que très tardivement. Il s’agit là de déni de grossesse. Aussi, malheureusement, si vous souhaitez avorter, il faudra que votre période d’aménorrhées ne dépasse pas 12 semaines. Passé ce délai, en France, il n’est plus légal d’avorter. Cependant, dans ce cas de figure, vous avez la possibilité de vous rendre dans des pays où l’avortement est légal au-delà de 12 semaines.

Ce sont, notamment, l’Espagne, la Grande-Bretagne, ainsi que les Pays-Bas. L’avortement Pays-Bas est autorisé, après 12 semaines de grossesse. Votre grossesse date de moins de 12 semaines, la date limite pour avorter ?

Dans ce cas, nous allons voir maintenant quelles sont les solutions pour vous. Il existe deux types d’interruption volontaire de grossesse : l’avortement médicamenteux, et l’avortement chirurgical. Tous deux dépendent de votre stade de grossesse.

Quels sont les différents types d’avortement ?

Nous l’avons dit, deux types d’avortement existent. Nous allons vous en parler un peu plus en détail. Délai légal avortement, comment avorter, vous allez tout comprendre.

L’avortement médicamenteux

L’avortement par médicament est le type d’interruption volontaire de grossesse, ne peut être réalisé si votre grossesse date de plus de 7 semaines.

Il est aussi appelé avortement thérapeutique. C’est le délai avortement médicamenteux. En revanche, si vous avez remarqué votre grossesse à temps, alors vous pourrez profiter de l’avortement médicamenteux.

Il s’agit, ici, de contacter votre médecin, ou alors votre gynécologue, qui va vous suivre pendant tout le processus. Trois rendez-vous auront alors lieu.

  • Le premier rendez-vous : vous allez pouvoir bénéficier d’une aide psychologique, très utile pour y voir plus clair, et pour prendre votre décision.
  • Votre second rendez-vous : au cours de la seconde visite chez votre médecin, vous allez devoir signer un consentement
  • Le troisième rendez-vous : votre médecin vous donnera un comprimé à avaler, de la Mifégine, qui va provoquer l’arrêt de votre grossesse. 24 heures après la prise de ce médicament, vous devez également prendre du Misoprostol, une substance qui permet d’évacuer le futur embryon.

Deux semaines plus tard, vous serez alors revu par le médecin qui vous a suivi, pendant votre IVG.

Avortement médicamenteux : des inconvénients ?

Contrairement à l’avortement chirurgical, la prise en charge de la patiente est moins importante. De ce fait, vous allez peut-être vous sentir un peu seule, pendant cette période.

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De plus, ce type d’IVG n’est pas conseillé aux femmes âgées de plus de 35 ans, ou alors à celles qui fument, sont asthmatiques, ou cardiaques. Attention : il n’existe pas de médicament pour avorter sans ordonnance.

Tout ce que vous pourrez trouver en pharmacie, et en vente légal est la pilule du lendemain, qui provoque immédiatement les règles après un rapport sexuel à risque. Cela ne doit en aucun cas être considéré comme une méthode contraceptive.

L’avortement chirurgical

Si votre période d’aménorrhées est de plus de 7 semaines, mais inférieure à 12 semaines, alors votre médecin pourra vous proposer l’interruption volontaire de grossesse par moyen chirurgical (ou avortement par aspiration).

Vous serez alors hospitalisé pendant une durée de 12 à 24 heures, et selon le chirurgien qui vous prendra en compte, vous serez anesthésiée de manière locale, ou générale. Pour s’assurer que l’œuf a été bien évacué, votre chirurgien pourra pratiquer un curetage. Trois semaines suivant l’opération, il est nécessaire de faire un bilan.

Après votre opération, une nouvelle méthode contraceptive vous sera conseillée. Vous profiterez de ce bilan, pour évaluer l’efficacité de celle-ci.

L’avortement chirurgical : ce n’est pas un acte anodin

Attention : l’avortement chirurgical reste une intervention lourde, qui n’est pas sans danger pour votre santé. Aussi, elle doit rester absolument exceptionnelle.

Avortement chirurgical : nécessaire en cas de malformation ou d’anomalie chez le fœtus

L’avortement chirurgical sera également considéré, si pendant une échographie le gynécologue remarque des malformations importantes chez le fœtus, ou encore des anomalies qui pourront le mettre en danger lui, ou la mère.

Se faire aider psychologiquement, c’est possible

Il existe le syndrome post-avortement, que de très nombreuses femmes qui ont dû avoir recours à une IVG ont connu. Après avoir avorté, différentes sensations pourraient vous envahir. Le soulagement, le déni, la colère, le doute ou encore la culpabilité.

Quoi qu’il en soit, les conséquences de ce choc post-avortement sont à prendre en considération (un peu comme les chocs que subit la femme enceinte après une fausse couche), et elles sont en général plus importantes, lorsqu’il s’agit d’un avortement chirurgical. Aussi, il est nécessaire de trouver de l’aide. En contactant le planning familial, vous pourrez être dirigé vers des psychologues et des psychiatres compétents, qui seront en mesure de vous aider à traverser cette période difficile. Il ne faudrait pas se retrouver dans un état de détresse.

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C’est également le cas, si vous avez dû avorter en raison de malformations sur le fœtus.

Le prix d’un avortement

Le prix avortement n’est pas le même, s’il s’agit d’un avortement médicamenteux par la prise d’une pilule avortement, ou d’un avortement chirurgical.

Combien coûte un avortement ? En réalité, s’il s’agit de l’interruption volontaire de grossesse par le biais de la chirurgie, il faudra compter entre 250 et 400 euros. En revanche, si l’avortement est médicamenteux, alors il faudra compter 200 euros dans un cabinet médical, et 250 euros dans un milieu hospitalier.

Qu’est-ce qui est compris dans le prix avortement ? L’acte en lui-même, mais également les consultations, ainsi que le médicament pour avorter, la pilule abortive.

Le remboursement de l’avortement

Rassurez-vous, car la loi sur l’avortement indique que celui-ci est remboursé à 80% lorsqu’il s’agit d’un avortement chirurgical. Si l’avortement est de type médicamenteux, alors il sera remboursé à 70%. Est-ce un acte remboursé également par votre mutuelle ? Eh bien oui, celle-ci sera en mesure de vous rembourser la différence.

Le prix et le remboursement d’un avortement par une personne mineure

Si vous souhaitez avorter, que vous êtes mineur et que vous ne possédez pas d’autorisation parentale, alors l’avortement sera totalement pris en charge. En effet, interrompre une grossesse est autorisé, même pour les jeunes filles mineures.

L’avortement en résumé

Pour résumer l’avortement :

  • Vous ne devez pas passer le délai avortement, qui est de 12 semaines, le délai avortement France. Au-delà, vous devrez vous rendre dans un autre pays européen, comme l’Espagne ou encore les Pays Bas, qui ne possède pas le même délai légal avortement
  • Deux types d’opérations existent : l’avortement médicamenteux, pour les grossesses de moins de 7 semaines, et l’avortement chirurgical, pour les grossesses entre 7 et 12 semaines
  • L’avortement est prix en charge par l’Assurance Maladie, ainsi que par votre mutuelle. Pour les mineurs, cet acte est gratuit.

Quelques liens utiles

Voici quelques liens utiles, si vous souhaitez en savoir plus sur l’avortement, ou si vous souhaitez engager des démarches pour une interruption volontaire de grossesse :

  • Les adresses du planning familial : https://www.planning-familial.org/annuaire
  • L’Association Nationale des Centres d’IVG et de Contraception : http://www.avortementancic.net
  • Le centre SOS grossesse : 01 45 77 75 51
  • Le site du gouvernement qui vous propose d’en savoir un peu plus sur l’avortement en France : http://www.sante.gouv.fr/ivg