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Le sevrage allaitement est un passage difficile mais obligé, aussi bien pour le bébé que pour la maman. Le sevrage du bébé est le moment où le bébé arrête d’être nourri au sein et passe à une alimentation plus diversifiée avec du lait au biberon et des aliments durs au moment de la diversification alimentaire.

Lorsque le bébé est sevré, la maman ressent une certaine tristesse car c’est un lien entre elle et son bébé qui est rompu, un lien charnel et psychologique et ce moment peut parfois être dur pour la maman mais surtout pour le bébé qui n’a connu, depuis sa naissance, qu’un seul mode d’alimentation : le sein de sa mère.

Comment sevrer bébé ?

Le sevrage peut être plus ou moins compliqué selon les bébés et les parents. Les parents qui sont sur le point de sevrer leur premier bébé manqueront de repères et d’informations et seront plus hésitants, voire maladroits lorsqu’ils commenceront à sevrer le petit. Il y a pourtant quelques règles simples à respecter pour que le sevrage se passe bien pour le bébé et la maman.

Avant tout, il faut savoir qu’il est de loin préférable que le sevrage soit voulu et décidé dans le calme et sans précipitation. Ce caractère volontaire et réfléchi du sevrage est très important car l’allaitement au sein crée une relation fusionnelle, très intime et très forte entre le bébé et sa maman. L’allaitement crée aussi une routine à laquelle le bébé et la maman s’habituent vite et les tétées deviennent un moment de partage et d’affection entre les deux. Un arrêt brusque de l’allaitement parce que le sevrage est imposé par des conditions économiques ou de santé peut être néfaste aussi bien pour le bébé que pour la maman. Le sevrage doit donc être volontaire, voulu par la maman et soutenu par le papa et il doit être planifié à l’avance pour que les parents aient le temps de réfléchir à la question et à la maman de se préparer psychologiquement.

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Le moment du sevrage doit lui aussi être planifié et réfléchi. Il n’y a pas de règle absolue pour ce qui est du sevrage de l’allaitement au sein. Il y a des bébés qui sont nourris aux seins seulement pendant quelques semaines, d’autres le sont jusqu’à leurs deux ans. Mais la moyenne et ce qui est préconisé par les spécialistes est l’allaitement au sein jusqu’à l’âge de six mois, c’est-à-dire jusqu’à ce que commence la diversification du régime alimentaire du bébé.

Il peut arriver qu’à cause de l’état de santé de la maman, de manque de lait ou pour des raisons professionnelles ou familiales, le sevrage soit fait plus tôt, ceci n’est pas vraiment un problème mais il est toujours préférable d’allaiter le bébé au sein jusqu’au sixième mois et si on le fait plus longtemps, il n’y aura aucun inconvénient à cela, au contraire, certains pensent qu’un allaitement au sein prolongé a de nombreux bienfaits sur la maman et sur le bébé.

Le rythme du sevrage est lui aussi important et encore une fois, il n’y a pas de règle particulière à suivre. L’important est que le sevrage se fasse au rythme du bébé et de la maman, sans brusquer ni forcer l’un ou l’autre. Le rythme du sevrage est la vitesse à laquelle on remplace les tétées par des biberons. On peut commencer pendant la première semaine par remplacer une seule tétée par un biberon pour habituer le bébé à ce nouveau type d’alimentation et augmenter progressivement pendant les semaines suivantes le nombre de biberons pour baisser le nombre de tétées.

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Le rythme de diminution du nombre de tétées quotidiennes doit se faire en prenant en compte l’humeur et l’état de bébé, s’il a du mal à se faire au biberon, il faudra y aller plus lentement et le laisser s’habituer à cette nouvelle façon de se nourrir mais si tout va bien, on peut baisser le nombre de tétées d’une tous les trois jours.

Le plus important est que le sevrage soit aussi doux et progressif que possible. Il ne faut pas non plus oublier la maman, on peut l’encourager pour pallier le manque de tétées par des moments tendresses où elle prend le bébé contre elle sans l’allaiter ou pendant qu’elle lui donne le biberon.

Le sevrage du côté de la maman

Le sevrage est une affaire qui ne concerne pas le bébé seul mais il plique énormément la mère, son état de santé et son état psychologique et émotionnel. La plupart des mamans vivent quelques difficultés lorsqu’elles sevrent leurs bébés et ces difficultés sont liées à des raisons de deux types : psychologies (et affectives) et hormonales.

Le sevrage met un terme à une relation privilégiée entre la maman et le bébé car il prolongeait la liaison qui les liait lorsque le bébé était dans l’utérus de sa mère. L’allaitement au sein fait que la maman continue à sentir son bébé de façon physique après l’accouchement, c’est un élément important qui participe à l’amortissement du bébé blues. Le sevrage de l’allaitement au sein arrête donc cette relation privilégiée et prive la maman de moments très intimes avec son enfant auxquels elle s’est habituée. Certaines femmes ont plus de mal que d’autres à accepter cette sorte de rupture et les effets hormonaux du sevrage ne font qu’aggraver ces difficultés.

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Le sevrage a des conséquences hormonales. L’organisme voit ses taux d’hormones monter pour certaines et descendre pour d’autres, ce qui se traduit dans beaucoup de cas par des épisodes de sautes d’humeur, d’irritabilité, d’insomnie ou au contraire de grande somnolence et d’asthénie. Chaque femme réagit à sa façon et il faut être à l’écoute de son corps pour comprendre ce qui se passe et ne pas ajouter à ces perturbations hormonales des inquiétudes sur son état de santé. Pour pouvoir supporter plus facilement ces changements hormonaux, la maman peut prendre certains calmants, notamment des tisanes et des infusions.

Parfois, même si le bébé s’habitue très vite au biberon et qu’il ne le refuse pas, la maman peut avoir plus de mal et c’est, dans ce cas, elle qui retarde et prolonge le sevrage. Il ne faut pas lui mettre la pression ni l’obliger à aller plus vite dans le sevrage, au contraire, il faut absolument la laisser progresser à son rythme et selon son humeur.

L’autre difficulté du sevrage pour la maman réside dans le fait que ses seins vont continuer à produire du lait et qu’ils en seront parfois remplis, ce qui provoquera des remontées de lait intempestives. Si la production de lait reste élevée, il n’y a pas d’inconvénient à laisser le bébé téter un peu ou, encore mieux, à extraire le lait pour le donner au bébé dans un biberon.